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Actu Leçon de vie

Je suis une entrepreneuse !

Quand on décide de quitter son travail pour lancer sa propre activité on n’imagine pas vraiment le chemin tel qu’il sera.

C’est aussi mon cas, me voilà une entrepreneuse 😉

En quittant mon ancien travail, un ami, a mis sur mon chemin une personne géniale. Il y a dans la vie des rencontres professionnelles qui nous donnent l’occasion de grandir bien plus que ce qu’on aurait cru.

Ma rencontre avec mon collègue Falco Baudon en est une, ensemble depuis plusieurs mois nous avons mis en oeuvre une idée pour répondre à deux constats “les managers que nous rencontrons sont seuls” , “il y a d’autres manières de manager”.

 

Ainsi ensemble, en co-construisant, nous avons imaginé, nous avons confronté notre idée à la réalité, nous avons adapté, nous avons testé et amélioré.

Parce qu’entreprendre c’est tout ça :

  • porter une idée
  • y croire vraiment
  • tout faire pour qu’elle existe
  • douter
  • l’adapter pour qu’elle réponde au mieux aux besoins qu’on a identifiés
  • trouver le juste équilibre financier
  • construire la structure qui portera l’idée
  • construire sa communication
  • trouver des testeurs
  • les écouter et les observer
  • ajuster
  • se lancer

Bien sûr, il faut porter tout ça en continuant à travailler pour nos clients ceux qui nous font déjà confiance. Vous êtes d’ailleurs peut-être l’un d’entre eux.

 

Aujourd’hui, j’ai la sensation d’être tellement engagée que je ne peux plus reculer et pourtant maintenant la suite ne dépend plus vraiment que de moi, de nous.

La suite dépend de vous qui me lisez et de ceux qui s’approprieront “Les causeries inspirantes: des ateliers pour les managers”

Nous vous les présenterons le 5 décembre de 9h à 9h30 à l’occasion d’un Wébinaire.

Vous êtes disponible ce matin là inscrivez-vous pour en savoir plus.

 

Vous n’êtes pas disponible mais ce nom vous fait réagir laisser moi un message on prendra le temps d’en discuter.

 

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CR des Ateliers des managers Leçon de vie Management

CR 3ème atelier

Nous avons eu hier la chance de partager des situations fortes et touchantes autour de notre problématique de référence : « Comment je gère les tensions, les miennes et celles de l’organisation ? »

Les problèmes techniques au démarrage de la séance ont crée un temps d’incertitude porteur de tensions et de stress pour chacun d’entre nous. Ils nous ont immédiatement plongés dans la problématique du jour. Les choses sont rapidement rentrés dans l’ordre ; Ils n’ont finalement eu aucun impact sur notre relation et nos échanges. Cette absence d’impact est dû à la présence d’un élément essentiel à la qualité de toute relation à autrui : la CONFIANCE.

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CR des Ateliers des managers

CR 1er atelier

Bonjour à toutes et tous,

Comme convenu en fin de notre premier atelier, j’ai le plaisir de vous faire parvenir un compte-rendu de notre séquence de travail.

A travers la mise en œuvre des ateliers des managers, notre intention est de permettre de faire une pause dans les urgences du quotidien pour réfléchir, en groupe, au rôle de manager et à la meilleure manière de l’incarner. L’objectif n’est pas de trouver des solutions, mais plutôt d’enrichir sa vision du sujet, d’ouvrir des champs de réflexion et trouver de nouvelles sources d’inspiration. Nous cherchons à déterminer ensemble des thèmes de réflexion ayant du sens pour chacun, à travers la formalisation d’une problématique en fin de séquence, à travailler au cours de la séquence suivante.

La confrontation des notions de management et leadership a constitué le point de départ de notre atelier. Cette amorce a favorisé l’expression de différents points de vue et, surtout, de réserves quant à la notion de leadership. Contrairement au management, la notion de leader n’est pas appréhendée avec clarté ni de manière identique.

Une des clés, pour vous qui êtes dans une fonction de décision et d’encadrement, c’est de faire une différence très nette entre ces deux notions, sans établir une échelle de valeur entre elles. C’est ce que nous partage John KOTTER à travers cette courte vidéo www.youtube.com/watch?v=SEfgCqnMl5E. Les rôles de manager et de leader ne recouvrent pas des notions identiques et sont tous les deux indispensables à la réussite de votre organisation.

Nous nous sommes ensuite arrêtés sur les difficultés rencontrées dans l’exécution de tâches dîtes ingrates ou peu valorisantes par vos collaborateurs et la nécessité de savoir (re)donner du sens à ces tâches nécessaires à l’organisation. A travers ce sujet, nous avons exploré l’idée de rôle et d’incarnation des rôles. La personnalité semble avoir un poids important dans la façon d’incarner un rôle, à rester dans le cadre prédéfini ou, au contraire, la prise de libertés au regard des attentes. Nous avons orienté notre regard sur la nécessité de clarifier les attendus liés aux rôles, en particulier autour des notions de périmètre d’autorité et de pouvoir. Vous avez proposé une alternative à cette idée à travers la notion de périmètre d’initiative.

Vous avez aussi insisté sur la nécessité de définir un cadre de reconnaissance, de remerciement et de gratitude vis-à-vis des collaborateurs pour leur engagement et leurs réussites. Ceci nous a amené à découvrir le Life-dinner principle, par la lecture d’un passage de l’ouvrage d’Idriss ABERKANE (Libérez votre cerveau ! ed Robert LAFFONT, p68), et ainsi comprendre pourquoi notre cerveau est plus sensible aux signaux négatifs qu’à ceux positifs.

Ce thème a ouvert un débat sur la nécessité ou non de clarifier, par écrit, les rôles de son organisation ou de privilégier la souplesse de l’oralité. Vous faites un constat partagé de la lourdeur et, parfois, de l’inutilité des fiches de poste. Ce constat nourrit les interrogations sur cette clarification écrite des rôles renvoyant à une idée de cristallisation voir de gel d’une situation.

La clarification de votre rôle de manager est apparue comme un manque et une nécessité, notamment autour des notions de prise de risque et de marge d’initiative.

Nous avons insisté sur la distinction à faire entre les quatre dimensions de toute structure …

  1. Le travail réalisé
  2. Le cadre organisationnel (sorte de squelette)
  3. Le collectif ou la vie de groupe
  4. L’individu

… et, à ce titre, de veiller à distinguer le rôle, de la (ou des) personne(s) incarnant ce rôle ; gymnastique très difficile dans nos modèles organisationnels actuels.

En conclusion de nos échanges, nous avons convenu de réfléchir, au cours de notre prochaine séance, à la problématique suivante : « Comment clarifier les rôles au sein de sa structure et garder une souplesse et agilité au service de la réalisation de sa mission ? »

Nous profitons de ce message pour renouveler nos remerciements pour votre participation à ces ateliers. Vous nous aidez ainsi à donner vie à un projet qui nous tient à cœur. Soyez-en sincèrement remerciés.

Nous attendons avec impatience notre deuxième séance d’expérimentation. Nous vous souhaitons de belles journées d’échange et de travail d’ici là.

Amitiés,

Falco BAUDON

Accompagnateur au changement

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CR des Ateliers des managers

CR 2ème atelier

Bonjour à toutes et tous,

Comme convenu, et presque comme d’habitude, j’ai le plaisir de vous faire parvenir un compte-rendu de notre séquence de travail.

A travers la mise en œuvre des ateliers des managers, notre intention est de permettre de faire une pause dans les urgences du quotidien pour réfléchir, en groupe, au rôle de manager et à la meilleure manière de l’incarner. L’objectif n’est pas de trouver des solutions, mais plutôt d’enrichir sa vision du sujet, d’ouvrir des champs de réflexion et trouver de nouvelles sources d’inspiration. Nous cherchons à déterminer ensemble des thèmes de réflexion ayant du sens pour chacun, à travers la formalisation d’une problématique en fin de séquence, à travailler au cours de la séquence suivante. Ainsi la précédente problématique était formulée comme suit :

“Comment clarifier les rôles au sein de sa structure et garder une souplesse et agilité au service de la réalisation de sa mission ?”

Au regard de la question, un premier sujet de travail vous permet de voir toute la subtilité du sens des mots. Parfois dans l’organisation certains mots sont tabous. Manager par exemple.

Vous constatez la difficulté et l’ambiguïté de certains termes. En définissant bien les mots que vous utilisez vous clarifiez vos propos et vos intentions.

Comme disait Talleyrand “si cela va sans le dire, cela ira encore mieux en le disant”.

Vos échanges notent l’importance:

  • de poser un cadre pour l’exécution des missions,

  • s’interroger sur la raison de la présence du rôle dans l’organisation

Il nous semble important de définir ce que nous entendons par RÔLE.

Un rôle est dissocié de la personne qui l’incarne, qui l’”énergétise”.

Une personne peut être affecté à plusieurs rôles. Une personne n’est pas son rôle. Un groupe de personne peut occuper UN rôle.

Un rôle est défini par :

  • Une raison d’être : ce qui manquerait à l’organisation si il n’existait pas.

  • Des redevabilités : ce qui est attendu vis à vis de ce rôle.

  • Un périmètre d’autorité : ce sont les endroits où seul ce rôle est en droit d’intervenir.

Ces éléments constituent son domaine d’autorité dans lequel il est souverain pour décider seul des actions et des stratégies pour mettre en oeuvre ses redevabilités et satisfaire sa raison d’être.

Le deuxième sujet de travail vous permet de traiter de la notion de tension.

Une tension n’est pas négative, c’est une tension de votre organisme qui fait que votre estomac vous informe qu’il faut manger.

Pour vivre le corps gère et traite toutes les tensions qui se présentent.

Un organisme qui n’a pas de tension est un organisme mort.

Une tension est l’expression d’un besoin non satisfait. Chaque tension est à traiter dans un espace particulier avec des processus spécifiques.

On distingue 4 types de tensions:

  • Les tensions opérationnelles.

  • Les tensions de gouvernance

  • Les tension stratégiques

  • les tensions interpersonnelles.

Elles signalent des dysfonctionnements très différents qui, pour être résolus, feront évoluer l’organisation à des endroits très différents.

Je vous alerte sur le fait qu’être consulté n’est pas être responsable.

La matrice RACI par exemple permet de bien distinguer les choses.

Dans la matrice RACI on pose en ligne les tâches, activités, processus, action et en colonne les rôles dont l’organisation a besoin pour fonctionner. Au croisement des lignes et des colonnes on pose une des 4 lettres si besoin.

R – Le terme « responsable » est trompeur. Ces personnes ont en charge la  réalisation de la tâche pour laquelle ils sont nommés. Ils sont sous la responsabilité d’un A. Logiquement chaque ligne possède au moins un R.

A – Ces membres ont pour rôle l’approbation et la validation des actions. Ils rendent des comptes sur le périmètre confié. Ce sont les véritables responsables. Ils ont autorité sur les R. Chaque action doit avoir un A et un seul.

C – Ce sont généralement des experts qui détiennent une compétence sur la tâche en question. Ils apportent des conseils.

I – Ces personnes doivent être informées même si elles n’exercent pas un rôle direct dans le projet car elles peuvent être impactées d’une manière ou d’une autre. Elles sont en copie des points et décisions importantes.

Il n’est pas rare qu’une même personne tienne plusieurs rôles pour une même activité – exemple : A et R. L’individu est dans ce cas le propre responsable de sa tâche.

Attention aux jeux psychologiques qui s’installent dans vos équipes (je vous parlais par exemple du triangle de Karpman, il y en a d’autres). En les caricaturant cet extrait nous permet de toucher du doigt ce dont il est question. https://www.youtube.com/watch?v=VbcrYJrbFuc

En conclusion et au regard de nos échanges,voici la question support de notre prochaine séance :

« Comment je gère les tensions, les miennes et celles de l’organisation ? »

Nous profitons de ce message pour renouveler nos remerciements pour votre participation à ces ateliers et pour votre confiance. Vous nous aidez ainsi à donner vie à un projet qui fait sens. Soyez-en sincèrement remerciés.

Nous attendons avec impatience notre troisième séance d’expérimentation et nous vous souhaitons de belles journées d’échange et de travail d’ici là.

Amicalement,

Séverine Teulières

Facilitatrice en management
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Business

Appel d’offre mon amour, Adopte une consultante.

 

Ceux qui me connaissent le savent, je n’aime pas les sites de rencontres.

J’ai l’impression d’être un baril de lessive sur une étagère ou d’être celle qui fait ses courses en mettant des types dans un caddie.

Bref, ils y en a qui adorent et même pour qui ça marche … je ne citerai pas de nom mais j’en ai plein 🙂

 

Sur les sites de rencontre on vend du rêve, on se vend et on rêve la relation qui pourrait naître.

 

Aujourd’hui je finalise une énième réponse à un appel d’offre et je me dis que finalement c’est un peu pareil.

 

Les clients déposent leurs besoins sur les sites d’offres et les consultants, bureaux d’études, centre de formation … répondent.

Chacun espère le match parfait.

 

Mais comment savoir ce que veut vraiment l’autre ?

Parfois c’est écrit très clairement et ça ressemble à un mouton à 5 pattes.

D’autres fois c’est plus fumeux la demande n’est pas claire on sent bien qu’il y a un truc.

 

Je lis, je relis, parfois on relit à plusieurs. Je m’interroge sur ma valeur ajoutée sur ce projet pour trouver comment l’aborder. Et puis si le projet me plait alors je réponds.

 

Et oui je ne réponds pas à tous les appels d’offres, parce que c’est comme sur les sites de rencontres ça sert à rien de parler à des personnes qui ne vous plaisent pas 😉

 

Et puis parce que répondre prend un temps fou pour peu de résultat finalement. Il y a les éléments administratifs à réunir pour commencer. Il en faut toujours plus.

Et puis il y a la réponse en elle même.

Alors là c’est comme la drague il y a ceux qui ont des phrases toutes faites et qui marchent à tous les coups.  (Un de mes amis répète très souvent que les femmes adorent les baratineurs. Je ne suis pas d’accord, mais ça le rassure de le croire 😉

Ils décrocheront sans doute un rendez-vous, heu le marché, mais la belle histoire n’est pas garantie …

 

Et puis il y a ceux qui écoutent et qui parlent ensuite avec leur coeur, alors là pour décrocher le rencard, heu le marché, c’est moins facile. Parce que finalement on est plus habitué à être brossé dans le sens du poil quand on se fait draguer … mais par contre sur le long terme on gagne toujours à être sincère.

 

Vous avez tous un ami ou une amie célibataire à qui vous répétez souvent d’aller sur les sites de rencontre, de faire des efforts pour rencontrer quelqu’un et qui pour tout un tas de raison n’a pas envie de ça.

Mais vous dans votre boulot vous avez envie de quoi ? Du consultant qui se vendra pour avoir votre nom sur sa liste de client peu importe votre projet, de celui qui sera là pour faire entrer votre projet dans sa solution qu’il a déjà testé plein de fois, de celui qui construit votre solution avec vous ?  

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Management

Bienveillance ?

Depuis Noël je tourne autour, c’est l’overdose et je m’interroge.

Bienveillance par ci, bienveillance par là, souvent  je me demande ce que celui qui écrit sur le sujet met derrière ce mot.

Plus je lis sur le sujet, plus c’est l’overdose. Faut dire que, depuis septembre, j’ai une alerte google sur ce mot histoire de ne rien manquer sur le sujet. Oui, forcément, ça n’aide pas quand on fait une overdose 😀

Plus je lis sur le sujet plus l’utilisation de ce mot me met mal à l’aise … Étrange, tant le concept se veut rassurant …

Alors, j’ai pris mes dictionnaires, oui j’en ai deux et en papier, le web ne peut pas tout 😉

Le petit Larousse nous dit :

n.f. Disposition favorable envers quelqu’un ; indulgence.

Le Robert nous dit :

n.f. Disposition favorable envers quelqu’un (spécialt un inférieur). => bonté, indulgence.

definition bienveillance petit robert

Ah voilà d’où vient ce truc que je n’aime pas dans ce mot le non dit qui me dérange … Il y a un nivellement de la relation à l’autre.

Je n’aime plus ce mot parce qu’il est, également, détourné de son sens par trop de personnes qui se cachent derrière pour être condescendants.

 

Il y a dans ce mot beaucoup de la supériorité du roi sur ses sujets … et ce n’est pas le sens que je lui donne.

 

Je ne trouve pas de définition qui me satisfasse, depuis Noël je tourne autour de cet article et je cherche MA définition. Celle que je pourrais partager avec les managers que j’accompagne.

 

Et puis, il y a 10 jours, j’ai retrouvé un super groupe. On est en train d’inventer quelque chose sur le bonheur et la créativité au travail et dans le cadre de notre travail nous en sommes arrivés à nous interroger sur ce qu’est la bienveillance.

Je me suis tendue sur ma chaise, agacée parce que depuis un mois je tourne autour et que je ne trouve pas les mots. J’ai écouté les autres, attentivement, me disant qu’ils avaient sans doute la définition, eux. Puis mon tour de parole est arrivé et c’est sorti tout seul comme par magie.

 

“La bienveillance je ne sais pas vraiment mettre des mots dessus mais je sais que je la vis dans mes échanges avec Falco Baudon de Grains de Sel Cie. On arrive à tout se dire même des choses pas forcément agréables parce qu’on prend des précautions, qu’on y met les formes et qu’on est capable de dire “attends, là, j’ai besoin de temps avant de te répondre.” Et pour moi c’est ça la bienveillance.

Alors au vu de cette expérience je dirais que pour moi la bienveillance c’est une conversation avec précaution.”

 

On a continué à échanger et j’ai complété ma définition “La bienveillance c’est une conversation avec précaution y compris pour soi même.

 

Alors voilà j’ai ma définition depuis une dizaine de jours elle sort d’un temps de travail collectif et sans les autres elle n’aurait sans doute pas existé.

Elle exclut le “Pouvoir Pour” celui qui décide de ce qui est bon pour l’autre. Elle libère la parole, elle préserve celui qui écoute comme celui qui parle. Elle permet d’ajuster les mots pour être certain qu’on se comprend bien. Elle donne du sens aux conversations et elle permet de les accueillir dans toutes leurs richesses. Et surtout, surtout elle place les personnes à égalité.

 

Voilà ce que moi j’entends et j’attends quand on me dit qu’on va être bienveillant. Parce que oui on peut être bienveillant en entreprise.

Développez le pouvoir de l'écoute
J’adore les petites phrases de YogiTea 🙂

Mes chiffres de la semaine :

1 future collaboration validée qui me fait vraiment plaisir

2 mails contenants des supers nouvelles

1 cliente bloquée par le verglas 😉 elle commence bientôt le patinage

4 litres de thé

6 collègues géniaux pour un projet génial

1395 km parcourus

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Actu

Belle année 2017

En cette deuxième semaine de janvier , je prends quelques minutes entre devis et lectures pour vous présenter mes vœux.

Pour 2017, je vous souhaite donc une année douce et la force intérieure qui vous permettra de franchir les obstacles qui se présenteraient sur votre chemin.

 

Je vous souhaite une très belle année, où vous seriez bienveillant avec vous même …

Je vous souhaite une très belle année, où vos projets se réaliseraient ….

Je vous souhaite une très belle année, où demander de l’aide ne serait plus signe de faiblesse mais au contraire signe de grande force …

Je vous souhaite une très belle année, où faire autrement serait une aventure excitante …

Je vous souhaite une très belle année, où la différence serait source de richesse …

Je vous souhaite une très belle année, où l’équilibre vie travail vous permettrait de sourire le matin au réveil …

Je vous souhaite une très belle année, où vous auriez le temps de rire, de lire, d’aller au cinéma ou voir des spectacles …

Je vous souhaite une très belle année, où vous arriveriez à prendre le temps de vivre …

Je vous souhaite une très belle année, où faire confiance a priori serait la règle …

voeux-2017

Je nous souhaite une très belle année, où nous travaillerions ensemble.

Je nous souhaite une très belle année, où nous mettrons en oeuvre ces belles idées.

 

Mon chiffre de la semaine :

2017 bons moments pour vous cette année

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Business

Quand on ressent la congruence d’un projet : Lascaux

Il y a 10 jours,  j’ai eu l’immense privilège avec quelques autres instagrammers d’aller visiter le nouveau site de Lascaux. Oui , avant même le Président de la République 🙂

 

C’est un lieu magique et magnifique où le mystère de la grotte originelle est préservé tout en partageant la beauté des peintures qui datent d’un temps que les moins de 18 000 60 ans ne peuvent pas connaître. (oui cette nuit j’ai des références musicales étranges 😉 )

Ce qui est frappant quand on visite Lascaux,  c’est la congruence du projet.

Ceux qui me connaissent savent que c’est mon cheval de bataille en matière de management.

Ceux qui ont entendu la conférence de Guillaume Colombo à Pau aux 12ème Rencontres du E-Tourisme connaissent la définition qu’il a trouvé sur la page d’accueil de mon site en le relisant avant sa parution. (L’amie, c’était moi 😀 )

guillaume colombo et12

Pour tous les autres, la revoici :

Fait de coïncider, de s’ajuster parfaitement.
Peut se dire d’un manager dont les paroles et les actes sont parfaitement alignés.
Etre congruent c’est dire ce que l’on fait, être transparent sur ses intentions, sa vision de l’entreprise.
C’est donner des repères clairs aux équipes, aux partenaires, à soi même.
C’est savoir quelles sont ses valeurs pour être en mesure de les partager.
Etre congruent, c’est apprendre de ses échecs et fêter les réussites.
Etre congruent, c’est permettre à la vie de passer les murs de l’entreprise.

Et bien à Lascaux, on a tout ça.

Le bâtiment moderne et mystérieux s’ajuste parfaitement avec le fac similé de la grotte.

La grotte est effectivement la chapelle sixtine de la préhistoire et la découvrir est un moment magique. Le bâtiment est lui aussi magique presque aucun angle droit, des volumes époustouflants, il est semi enterré et on ne voit pas de gros poteaux c’est un abri du 21ème siècle qui semble avoir toujours été dans la colline.

Le message porté est transparent, clair et partagé avec le visiteur : ici on parle de l’humanité.

On dit ce qu’on sait et on dit aussi ce qu’on ignore. On explique comme l’étude de la préhistoire a changé au fil des époques.

Ici , on ne hiérarchise ni les hommes ni les œuvres. Les messages des guides sont clairs et empreints d’humanisme comme le film en 3D.

A Lascaux, j’ai découvert que la congruence que j’observe chez certains manageurs peut se vivre y compris dans la réalisation physique d’un projet.

Je vous souhaite à tous de prendre le temps d’aller puiser l’énergie merveilleuse de ce lieu : il ouvre après demain, 15 décembre et pour la billetterie, c’est par ici

Et je souhaite à tous ceux qui travaillent là bas d’avoir autant de plaisir à aller travailler que nous à venir visiter.

La veille de la semaine ce sont 15 minutes de philosophie : https://youtu.be/sLpeBolflHk?t=1h6m17s

Les Chiffres de ma semaine :

  • 1 sandwich d’autoroute
  • 2 paquets de bonbons
  • 3 gros rendez-vous
  • 4 litres de thé
  • 5 km en courant à cause du 2 😉
  • 865 km parcourus, j’adore aller voir mes clients 🙂
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Entreprise libérée Management

Rôles, fonction, métier ?

Souvent quand on rencontre quelqu’un, on lui demande ce qu’il fait et il nous donne son métier ou sa fonction dans l’entreprise.

Dans les organisations traditionnelles, le rôle et la fonction sont associés à une personne.

Pourtant on pourrait imaginer quels sont les rôles qu’il faut remplir pour que l’entreprise accomplisse son intention alors que traditionnellement on pense métier.

Dans l’entreprise, certains rôles sont partagés et d’autres sont dévolus à une seule personne.

Comme c’est un peu compliqué et que je suis du Sud-Ouest je vais vous expliquer ça avec un peu de Rugby. D’abord parce que je ne comprends rien au foot et puis que de toute façon, pour moi, c’est trop individualiste comme sport pour porter l’idée que j’ai du travail en équipe dans l’entreprise 😉

Donc, dans une équipe de rugby il y a des joueurs, l’intention de l’équipe c’est gagner des matchs.

Frederick Michalak, Fabien Galthié, Rafaël Ibañez sont tous les trois joueurs de rugby. Dire juste ça ne suffit pourtant pas à savoir en quoi consiste leur action sur le terrain.

Ils participent tous les 3 à l’accomplissement de l’intention de leur équipe : gagner le match.

On connaît maintenant leur objectif mais on ne sait pas vraiment ce qu’ils font pour y parvenir.

Pour y arriver ils ont tous en commun un rôle :

  • passer le ballon à leurs coéquipiers

Ensuite ils ont d’autres rôles en fonction des matchs :

  1. construire le jeu
  2. introduire le ballon en mêlée
  3. orienter le travail de la mêlée
  4. charger
  5. diriger le jeu
  6. décider s’il faut taper ou passer le ballon
  7. animer le jeu
  8. plaquer
  9. être la clé du fonctionnement de l’équipe
  10. récupérer les ballons en sortie de touche
  11. être l’unique interlocuteur de l’arbitre de champs
  12. talonner le ballon
  13. protéger le ballon
  14. récupérer le ballon
  15. lancer le ballon à l’occasion des touches
  16. garantir la stratégie à mettre en oeuvre sur le terrain
  17. décider sur le terrain au moment des choix alternatifs
  18. récupérer les ballons en sortie de mêlée
  19. choisir de jouer à droite ou à gauche

J’ai regroupé ici en vrac les rôles que ses 3 joueurs ont tenus. Vous voyez donc qu’ils ne sont que 3 et que pourtant ils ont tenu 20 rôles à eux tout seuls.

Une seule personne peut donc avoir plusieurs rôles dans l’entreprise.

Michalak a été en fonction des matchs demi de mêlée (9) ou demi d’ouverture (10): ses rôles dans l’équipe étaient différents.

Un 9 anime le jeu, c’est lui qui introduit le ballon en mêlée et qui généralement les récupère en sortie de touche ou de mêlée.

Un 10 dirige le jeu, c’est lui qui décide s’il passe ou s’il tape le ballon, il est la clé du fonctionnement de l’équipe.

(A eux deux, le 9 et le 10 forment la charnière de l’équipe …….ça c’est juste si l’envie de regarder un match vous prenait 😉 )

Bien qu’il ait tenu ces 2 postes au cour de sa carrière, Michalak n’a jamais tenu le rôle de capitaine.

Vous voyez donc qu’on peut animer le jeu OU diriger le jeu sans être au même poste et sans être dans le rôle du capitaine.

Les rugbyvores

Prenons maintenant Galthié : il a été demi de mêlée (9) et capitaine au cour de sa carrière. Il a même rempli la fonction d’entraîneur sur la fin de la saison 2001-2002 alors qu’il était joueur.

Je ne  vous réexplique pas les rôles du 9, mais je vais détailler ceux du capitaine :

  • seul interlocuteur vis à vis de l’arbitre
  • garant de la stratégie à mettre en oeuvre
  • décide sur le terrain (en l’absence de l’entraîneur donc ) au moment des choix alternatifs

Et voici les rôles de l’entraîneur :

  • gérer les tactiques
  • gérer les stratégies
  • gérer l’entraînement physique
  • apporter un soutien moral aux joueurs

Logique de mettre un 9 capitaine me direz vous ….

Ah bon ? Vous êtes sûr ?

Alors pour finir regardons Rafaël Ibañez qui a été troisième ligne centre (8) et troisième ligne aile (6-7) avant d’être finalement talonneur (2) et un grand capitaine.

Le 8 a pour rôle d’orienter le travail de la mêlée.

Les 6 et 7 ont pour rôle de garder les côtés, de plaquer en défense, de sauter en touche, de gratter le ballon en mêlée ou au contraire ralentir les sorties de ballon dans les rucks.

Le 2, lui, pousse en mêlée, déblaie au moment des regroupements, protège le ballon, récupère le ballon, lance le ballon à l’occasion des touches, plaque en défense, fait des passes et talonne le ballon dans la mêlée.

On peut donc être capitaine sans être 9. Et c’est quand il était 2 qu’Ibañez fut capitaine pas 8 …

Ces 3 joueurs de rugby ont donc rempli des rôles différents en fonction des feuilles de match, leur métier restait le même, leurs qualités et leur intention aussi mais leurs rôles pouvaient changer.

Il n’y a pas de petit ou de grand rôle,  ils sont tous nécessaires au fonctionnement de l’équipe.

Et si dans l’entreprise nous nous détachions un peu de nos rôles qu’on a tendance à confondre avec ce que nous sommes ?

Et si on commençait à regarder les rôles qu’il faut remplir pour que l’entreprise fonctionne avant de parler métier ou personne ?

Et si dans l’entreprise on n’était pas propriétaire des rôles que l’on remplit ?

Et vous, quels sont vos rôles ?

Quels sont les rôles dont votre organisation a besoin pour accomplir son intention ?

J'adore aller au match
Moi j’adore aller au match 🙂

La veille de la semaine :

Les 4 rôles du leader une conférence inspirante sur la posture du leader https://youtu.be/iroR_Ms4K5c

Mes chiffres de la semaine :

1 rendez-vous avec un futur client

2 prises de rendez-vous pour la semaine prochaine

7 cartes de visites distribuées

14h consacrées au leadership participatif et à l’innovation organisationnelle.

27 sachets d’infusions utilisés heureusement ils sont compostables

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Créativité

L’angoisse de la page blanche

Et voilà cette semaine entre les rendez-vous à droite à gauche et les discussions avec ma société de portage salarial, le plantage de mon ordi, je n’ai pas trouvé l’inspiration.

Depuis hier je tourne autour de mon cahier (oui j’écris sur un cahier …) comme une âme en peine et en suivant les conseils d’amis bienveillants cette semaine je vais vous parler des raisons qui font qu’on ne commence pas quelque chose. Pour cela j’ai utilisé un outil d’aide à la créativité qui me permet entre autre de décoincer mon cerveau : L’écriture automatique*.

Je n’arrive pas à trouver un sujet parce que je le juge avant de commencer à écrire. “Le mieux est l’ennemi du bien.”

Je le sais et pourtant la peur de me tromper et de perdre du temps me paralyse, paradoxal.

Mon cerveau saute d’une idée à une autre. Je trouve plein de sujets, j’ai l’impression d’avoir plein de choses à dire dessus et finalement, non. Je n’arrive pas à sortir 2 mots. La peur de faire un article de merde quelconque me paralyse et je ne produis rien.

Pourtant je connais des outils qui permettent d’avancer, même quand on coince, de déverrouiller les blocages de son cerveau, de libérer sa parole et de centrer le fil de ses pensées.

Prendre un stylo (et pas le clavier) se poser devant la feuille commencer par un bout ou par un autre mais commencer. C’est en faisant le premier pas qu’on commence.

Si on attend toujours les conditions parfaites alors jamais on ne fait rien.

Jamais on ne change quoi que ce soit.

En posant mon premier mot je déroule mon idée et je l’ajuste. Je vais faire des répétitions et des fautes d’orthographe. C’est pas grave j’ai commencé.

C’est comme quand on apprend à marcher, débuter un projet, un article.

Le bébé va tomber un nombre incalculable de fois avant d’y arriver et pourtant les regards sur lui sont bienveillants, les autres humains lui font confiance, il va y arriver. Jamais on entend dire “regarde ce bébé, c’est un gros nul il n’arrive pas à marcher du premier coup.”

Et si à l’école on ne nous avait pas sanctionné pour nos erreurs en les appelant des fautes (mistake en anglais) on aurait peut-être moins peur de se tromper. La faute juge alors que l’erreur constate …

(Je partage avec vous un bout d’émission entendu sur France Culture sur la route entre Porto et Calvi un jour de l’été 2014 : en Angleterre les élèves font des erreurs “to make a mistake” en France on compte les fautes. La faute c’est mal dans l’éducation judéo-chrétienne et en plus on la note en rouge couleur du danger et de l’interdiction.)

Et si dans nos entreprises et dans les apprentissages on intégrait qu’on peut se tromper, faire des erreurs et que c’est aussi comme ça que l’acquisition des connaissances se fait le mieux.

Et si nous regardions ceux qui en font (des erreurs) de l’oeil bienveillant de celui qui observe l’enfant qui apprend à marcher.

Et si manager c’était comme le dit Michel Serres augmenter l’autre peut être qu’on aurait plus de respect les uns pour les autres. Parce qu’en augmentant l’autre on grandit soi-même.

Citation de Michel Serres

Bref, j’étais devant ma feuille blanche paralysée par l’idée de faire un premier pas 😉

Et voilà ce qu’elle m’évoque aujourd’hui grâce à l’écriture automatique alors que depuis hier je tourne autour de mon sujet.

Finalement encore une fois le plus dur c’est de commencer 😉

La veille de la semaine : un article sur la bienveillance

Les chiffres de ma semaine :

1 super retour client

2 rencontres très intéressantes

5 articles pour découvrir la barre de mise en forme des textes #toutvientapoint #autodérision

6 litres de thé et infusions diverses heureusement j’ai reçu de quoi 😉

14h de formation

les jolies boites des 2 marmottes


*L’écriture automatique est une technique d’exploration d’un sujet, d’un problème, d’une situation dans le but de mieux l’appréhender, de mieux le cerner et de le préciser.

Cet outil s’utilise en deux temps la divergence puis la convergence.

1) la Divergence :

Prendre une feuille blanche et un minuteur.

Pendant 7 à 15 minutes (grand maximum) écrire tout ce qui nous passe “par la tête” à propos du sujet ou de la question qu’on souhaite explorer. Tout, vraiment tout ce qui vient.

Il ne faut pas arrêter d’écrire et si on est à court d’idées, on écrit “je bloque, je bloque…” ou autre chose jusqu’à ce qu’une autre idée surgisse. Il est préférable de se forcer à écrire pour poser un maximum d’idées et viser le volume d’informations sur cette étape.

Dans cet esprit il est préférable de ne pas quitter la feuille du crayon ou des yeux pour réfléchir.

L’écriture est automatique, on est donc pas dans la construction d’un texte littéraire.

Ces écrits restent personnels.

Une fois le temps écoulé. On pose son stylo et on prend 3 grandes inspirations pour ré-oxygéner le cerveau.

2)  la Convergence :

Relire le texte et entourer les termes, les mots, les expressions qui sont éclairantes ou pertinentes pour répondre à votre question initiale.

Cet outil s’utilise dans le cadre de la résolutions de problème par des outils d’aide à la créativité.

Seul et sans objectif il ne sert à rien.